La passion de l'écriture
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 Un peu de romance (Original)

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3 participants
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Kanaliou

Kanaliou


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MessageSujet: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeMer 1 Jan - 11:33

Bon voilà, certain connaisse déjà mon récit bisounours Very Happy Je profite de le poster ici pour le mettre dans l'ordre^^

Préface

Ce message s'adresse à tout les homophobes de ce monde. A ceux qui nous traitent différend, comme une race à part, inférieure et abjecte. Sachez que nous sommes identique à vous. Nous avons un corp, deux yeux, deux mains, comme vous. Une âme, comme vous. Un coeur, comme vous. Et tout comme vous, nous aimons, nous chérissons l'être que l'on aime. On pleure pour lui, on rit pour lui. La seule différence notable, et qui n'a aucune incidence sur notre amour, c'est que ceux que nous aimons sont du même sexe que nous. Mais ce n'est pas une tarre, ni un défaut. Nous ne sommes pas des monstres, ni des erreurs de la nature, encore moins des suppôts de Satan, ou des enfants du démon. Nous ne sommes pas fou, scizophrène, pédophile ou zoophile. Ce ne sont que des mensonges. Il n'y a aucun rapport entre l'homosexualité et ces crimes. Un homme gay n'est pas forcément pédophile, en aucun cas. Et même si, je le concède, certain le sont, il ne faut pas en faire une généralité. De plus, les hétéro le sont tout autant. L'homoséxualité n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. Ce n'est pas non-plus quelques chose qui se transmet des parents à l'enfant. Un enfant issut d'une famille homoparental ne sera pas automatiquement gay. Et par pitié, ne nous dites pas de supporter les remarques et d'assumer, parce que c'est notre CHOIX. En quoi est-ce un choix? Tout comme vous n'avez pas choisis d'être hétéro, nous n'avons pas choisis d'être bi, gay ou lesbienne. Nous sommes comme ça, c'est tout. Et nous ne changerons pas, c'est impossible. Vous nous insultez, vous nous frappez. Vous nous blessez, autant moralement que physiquement. Vous provoquez le suicide de millier de gens qui ne supportent plus tout ça, qui en ont assez de la vie. C'est à cause de vous que les adolescents n'osent pas révéler leur homosexualité à leurs parents, leur famille. A cause de vous, qu'ils sont angoissés à s'en rendre malade. Que leurs parents se demandent où ils ont échoué. Alors que c'est totalement faux. Ils n'ont en aucun cas échoué, nous sommes tel que nous sommes, il n'y a aucune raison, aucune cause à cela. Peut importe d'où nous venons, ça se serait passé de la même manière. Vous brisez des vies, et qu'est ce que ça change pour vous? Rien, absolument rien. Vous n'arriverez pas à faire disparaitre l'homosexualité de la planète. C'est une chimère qu'il faut oublier. Alors je vous demande d'arrêter, d'arrêter de nous insulter, de nous frapper, et je vous demande de garder votre haine pour vous. Parce que ça ne sert à rien.

C'est pour cela que j'écris cette histoire. L'histoire de deux femmes qui s'aiment, et qui affrontent la vie ensemble. Une histoire normale, vécut par des gens normaux.


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Rencontre

Aujourd'hui, lycée, encore. Elle s'était levée, préparée, comme tous les jours. Mais c'était sa dernière année, la Terminale. Et elle était à trois mois du baccalauréat. Elle avait plutôt bien travaillé cette année, elle était satisfaite. Mais elle était lasse de ce rythme éreintant, de ces cours qui, en général, ne l'intéressaient pas. Elle rêvait de pouvoir enfin prendre sa liberté, aller à la fac et écrire ses livres, ses histoires qui envahissaient sa tête à toute heure du jour et de la nuit. Ces histoires l'emmenaient voyager loin, très loin, vers des pays peuplés d'elfes et de dragons.

Elle passa le portail du lycée et se rendit directement vers la salle de son premier cours: philosophie. Elle n'avait pas d'amis avec qui discuter pendant la récréation. Encore moins depuis qu'ils avaient découvert la vérité sur elle. Son attirance pour les femmes. Elle-même l'avait découvert quelqus mois plus tôt en tombant amoureuse d'une fille qui lui avait brisé le coeur en ce moquant d'elle et de ses sentiments. Elle n'aimait pas les femmes elle. Elle avait détruit sa vie sociale. Les autres s'étaient très vite éloignés d'elle. Sans l'insulter ni rien. Mais elle s'était très vite retrouvée seule. Heureusement elle pouvait écrire et s'occuper. Personne ne faisait attention à elle, elle ne faisait attention à personne. Tout allait pour le mieux. Lorsque la cloche sonna, elle entra et s'installa directement à sa place habituelle: 3° rang en partant du tableu, tout à gauche. Elle pouvait écrire dans son coin  tout en suivant le cours tranquillement. Elle posa son sac, sortis son classeur et sa chemise cartonnée où se trouvaient ses histoires et s'installa en attendant que les autres arrivent, et commença à relire ce qu'elle avait écrit la dernière fois. Lorsque tout le monde fut entrés, le professeur les autorisa à s'asseoir. Elle avait depuis longtemps abandonné l'idée de "dompter" cette élève. Elle savait bien qu'elle écrivait autre chose que la leçon, mais elle avait de bonnes notes et ne perturbait pas le cours. Donc inutile de la chapperoner. Elle observait distraitement son élève. Elle fit un sourire affable à son professeur. Elle l'aimait bien, ses cours étaient clairs et simple, et ses élèves étaient calme aux prix de deux semaines d'heures de colles intensives.  Elle savait se montrer sévère lorsque c'était nécéssaire. C'est pour cela qu'elle l'apréciait.
Tandis que le professeur faisait l'appel, on toqua à la porte. Elle leva rapidement un oeil pour noter que ce n'était qu'un surveillant qui ramenait une élève en retard. Elle reporta son attention sur sa feuille. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle n'avait jamais vue cette fille avant. Elle n'en prit conscience que lorsque le professeur dit à la nouvelle
-Tu n'as qu'à t'asseoir au 3° rang, à gauche.
Et que la fille s'était installée à côté d'elle et qu'elle put l'observer en détail.
-Quel est ton nom?, demanda le professeur.
Mais elle n'entendis pas la réponse. Son esprit était embrouillé. Il avait bloqué à la seconde où sesyeux étaient tombés sur son visage. Elle était magnifique. Ses longs cheveux noirs cascadants sur ses épaules étaient superbe. Ses yeux noisettes l'avaient envoûtée. La nouvelle se tourna vers elle, et lui fit un sourire timide. Elle se mis à sourire bêtement, avant de reprendre ses esprits et de la fusiller du regard. La nouvelle ne comprit pas ce qui venait de se passer, se concentra sur le cours, penaude. Elle s'en voulue de l'avoir regardée de la sorte, mais il ne fallait pas qu'elle se laisse attendrir, et qu'elles deviennent amies. Ou pire encore, qu'elle tombe amoureuse de cette nouvelle. Elle n'aimait surement pas les femmes et lui briserait le coeur. Ou encore, elle pourrait s'allier avec la première fille qu'elle a aimé et détruire complètement sa vie. Elle s'était déjà mutilée par le passé et si ce scénario arrivait réellement, elle n'aurait plus qu'à mettre fin à ses jours tant elle serait dévastée. Non, décidément, mieux valait rester distante.

La première heure de cours se déroula à la fois très vite, et très lentement. Jamais elle n'avait autant été concentrée  sur sa feuille de toute sa vie. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir la présence de la nouvelle. Elle se sentait fiévreuse, un peu à l'ouest. Ça n'était jamais arrivé avant. À l'interclasse, elle fila aux toilettes pour boire un peu d'eau et s'asperger le visage. Lorsqu'elle revint, elle vit que la nouvelle était entrain de lire sa feuille. Elle se dirigea vers elle et lui arracha la dite feuille de mains.
-Ne te gênes surtout pas, lança-t-elle sèchement.
-Excuses-moi, je croyais que c'était ton cours. Je voulais savoir ce que vous aviez fait avant.
-Et bien ce n'était pas lui, donc tu ferais mieux de demander avant de prendre les affaires des autres.
Elle semblait très gentille, et pas du tout mauvaise. Pourquoi était-elle si méfiante et agressive? Elle voyait bien que sa remarque l'avait blessée. Mais la nouvelle ne lâcha pas l'affaire pour autant.
-Tu écris des histoires? Elles ont l'air très intéressantes, je pourrais lire le reste?
-Non, même pas dans le plus fou de tes rêves. Occupes-toi plutôt de tes cours à rattraper.
Cette fois, elle l'avait vraiment blessé. La nouvelle détourna le regard, les yeux humides. Pourquoi se sentait-elle si mal d'avoir fait-ça? Pourquoi son coeur battait-il la chamade depuis qu'elle était à côté d'elle? Pourquoi souffrait-il tant?
Le professeur l'interpela.
-Sois plus gentille avec elle tu veux? Elle est nouvelle, elle ne pouvait pas savoir que tu écris au lieu d'écouter mon cours.
-Vous savez très bien que j'écoute mieux que tout le monde votre cours. Et, si elle s'était mêlée  de ses affaires, tout ça ne serait pas arrivé.
-Tu n'es pas obligée de lui faire subir ton mauvais caractère dès le premier jour.
-Je n'étais pas comme cela avant, ce sont les autres qui m'ont changée ainsi.
-Je ne pense pas qu'elle soit comme les "autres". Mais tu ne veux même pas essayer de t'ouvrir à elle. Bon, le sujet est clos, reprenons le cours. Tu viendras me voir à la fin de l'heure.
La classe "respira" à nouveau. Tout le monde s'était tut durant le temps de l'atercation. C'était la première fois qu'elle répondait, et tenait tête à un professeur. Et ils ne voulaient pas en perdre une miette. Elle ravala sa réplique et baissa le regards sur sa table. Ses mains tremblaient, elle peinait à tenir son stylo correctement. Elle en voulait à la prof là. Elle l'aimait bien, mais là, elle lui en voulait beaucoup. Ce professeur ne savait pas à quel point sa situation était précaire. Elle ne pouvait pas être gentille avec la nouvelle, c'était trop risqué. Elle préférait ne rien ressentir plutôt que de souffrir.

Elle serrait tellement fort son stylo qu'il se brisa, lui ouvrant la main par la même occasion.
-Bon sang mais qu'est ce qui te prend?!, hurla le professeur.
Elle ne répondit pas, serrant toujours les dents, le regard toujours fixé dans le vide.
-Les autres, sortez, le cours est terminé pour aujourd'hui.
Tout le monde quitta la pièce. Le professeur se dirigea vers elle, qui était restée assise. Elle posa ses mains sur la table et s'approcha d'elle, l'air inquiète.
-Enfin, qu'est ce qu'il t'arrive aujourd'hui? Je ne t'ai jamais vue comme ça avant.
-Je n'ai pas envie d'en parler.
Le visage du professeur s'attrista.
-Tu sais où me trouver si jamais tu en sens le besoin.
-Bien sur... Pourquoi vouliez-vous me voir?
-C'est au sujet de ta récente voisine de table.
La nouvelle... évidement, qui d'autre? La colère et l'amertume l'envahir de nouveau.
-Oui?, fit-elle sèchement.
-Je sais que vous avez une heure de permanence juste là. J'aimerais que tu lui prêtes tes cours de philosophie pour qu'elle puisse rattraper si besoin est. Bien sur, il faut que tu passes à l'infirmerie avant.
-Pas de problème.
Elle se leva, jeta son sac sur l'épaule et quitta la salle sans un mot de plus, laissant le professeur en plan. La nouvelle l'attendait juste dehors, à l'entrée.
-Ça va?, demanda-t-elle avec ferveur.
Elle avait l'air très inquiète. Elle qui était énervée, elle s'adoucis en une seconde.
-Ça va oui. Excuses-moi pour tout à l'heure, je ne suis pas du tout comme ça normalement.
-Il n y a pas de soucis, c'est de ma faute, je n'aurais pas du être curieuse de la sorte, ce n'était pas polie de ma part.
-Un peu en effet, répondit-elle en souriant.
Sans savoir pourquoi, elle était très heureuse que la nouvelle s'inquiète pour elle. Et qu'elle ne lui en veuille pas. Elle avait envie d'apprendre à la connaitre.
-Suis-moi, je dois aller nettoyer ça à l'infirmerie, et ensuite je vais te passer mes cours de philo. Ça te conviens?
-C'est parfait, répondit-elle en souriant.
Par les dieux! Son sourire était vraiment magnifique. Elle en resta pétrifiée un instant. Elle aurait voulue pouvoir admirer ce sourire toute sa vie. Mais une brûlure vive de sa main lui rappela qu'elle devait aller faire soigner le résultat de sa bétise. Alors elle se contenta de sourire à son tour et de se mettre en route.

L'infirmière était entrain d'hurler sur elle. Elle ne comprenait pas pourquoi les élèves faisaient des idioties de ce genre. Alors qu'elle s'entêtait à lui expliquer que c'était un accident. Et la nouvelle confirmait sa version en plus! Elle l'en remerciait grandement. A un moment, elles s'étaient regardées avec une telle complicité, une telle intensité, qu'elle avait crus qu'elles se connaissaient depuis toujours, même dans des vies antérieures. Et que c'était leur destin de se rencontrer à nouveau ici, dans ce lycée minuscule. Mais cet instant magique était passé, avec toutes les sensations qui l'accompagnaient.

Il avait fallu enlever l'encre étalée sur la plaie, puis la désinfecter et la bander. Ça l'avait beaucoup fait souffrir, l'intensité de la brûlure provoquée par tout ça était inimaginable. Mais elle serrait les dents en souriant. Elle ne voulait pas paraitre faible devant la nouvelle. Inconsciement, elle voulait lui montrer qu'elle était forte, et qu'elle pourrait la protéger du monde entier, quoiqu'il arrive.

Maintenant, elle était au CDI avec elle, elle lui avait donné son classeur et lui expliquait ce qu'ils avaient fait depuis le début de l'année. Mais la nouvelle avait déjà fait beaucoup de cours aussi. Il n'y en avait que deux qu'elle n'avait pas encore vus. Donc elle lui expliquait avec une assiduité telle qu'on aurait pus croire qu'elle était enseignante. En plus, elles s'amusaient beaucoup, riaient, passaient un très bon moment. Un instant, elle avait du se pencher pour lui montrer quelque chose, leurs visages étaient tellement proche qu'elle put sentir son odeur. C'était tellement enivrant. Elle adorait cette odeur. Une odeur douce et boisée. Mais il y avait autre chose. Une fleur. Une rose peut-être. Voilà qu'elle recommençait à divaguer. Elle ne devait pas aimer son odeur. Elle ne devait pas la trouver sympatique, ni essayer de la connaitre. De nouveau, elle se referma sur elle-même et redevint agressive. Elle prit son sac et se leva.
-Je dois y aller, au revoir, dit-elle d'un ton acide.
Elle quitta le CDI sans lui laisser le temps de répondre et se dirigea vers son cours suivant: littérature, pendant deux heures. Les autres arrivèrent et se rangèrent. Le professeur les fit entrer. Elle s'installa à sa place de tel sorte que la nouvelle compris qu'elle ne voulait pas d'elle à ses côtés. Elle s'assit donc au premier rang, tout devant, au milieu, sur la table de gauche. Elle, était juste deux rangs derrirère, elle pouvait admirer jusqu'à  saturation la beauté de cette splendide élève. Et ce sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle n'écoutait pas un mot de ce que disait le professeur. Toutes ses pensées étaient tournées vers la nouvelle, qui semblait tellement parfaite à ses yeux. Elle ne pouvait pas faire autrement. C'était hors de son controle. Parfois, l'objet de ses pensée se retournait, alors, elle baissait rapidement le regard pour ne pas croiser le sien.

Très rapidement, midi sonna. C'était l'heure d'aller manger. La nouvelle semblait ne pas savoir comment faire, elle avait l'air perdue. Elle s'approcha lentement d'elle.
-Tu veux que je te montre où se trouve le self et comment il fonctionne?, dit-elle doucement.
La nouvelle sursauta et se retourna vivement. Elle se fit immédiatement méfiante en la voyant.
-Tu as l'intention de me laisser en plan comme tout à l'heure?, demanda t-elle, amère.
Elle était triste que la nouvelle réagisse comme cela, même si elle l'avait cherché. Son coeur était désolé de toute cette mascarade qu'elle devait jouer, alors qu'elles avaient l'air de très bien s'entendre. C'était insencé et ridicule, mais son instinc de survie lui ordonnait le contraire de ce que lui disait son coeur.
-Je suis peut-être une mauvaise personne, avec un caractère pourris, mais je ne laisserais pas une nouvelle toute seule pour qu'elle aille se perdre dans ce lycée. Surtout à l'heure du repas, répondit-elle, maussade.
La jeune fille la regardait, l'air toujours septique. C'était déjà la deuxième fois qu'elle faisait ça. Était-elle vraiment digne de confiance? Pouvaient-elles être amies sans qu'elle ne change d'avis toute les heures. Voyant son manque de confiance, elle ajouta à la nouvelle:
-Je suis vraiment désolée de mon comportement. Ce n'est pas de ta faute. Promis. C'est entièrement ma responsabilité. S'il-te-plais, sans m'accorder ta confiance et ton amitié, accepte au moins mon aide. Il n'y a aucune arrière pensée. Je veux juste te donner un coup de main.
La nouvelle céda:
-D'accord. J'accepte ton aide. Allons-y, dit-elle, souriant de nouveau.
Elle se sentit fondre une fois de plus. Elle croyait ne jamais revoir ce sourire en sa présence, encore moins qu'il lui soit destiné. Et voilà qu'elle le revoyait, à peine quelques heures plus tard. C'était vraiment magnifique, sa journée était embellie. Elle était infiniment heureuse que cette fille lui souris, qu'elle veuille bien la fréquenter encore, alors qu'elle se comporte comme une sale peste depuis ce matin.

Elles se rendirent donc au self. Elle lui montra tous les secrets d'ici. Quelle file prendre si on voulait un repas bon, laquelle était la plus rapide. Les dames de cantine gentille qui ne respectaient pas le règlement à la lettre, et les laissaient prendre deux desserts. Ensuite, elles s'assirent à une table, et continuèrent de discuter de tout et de rien en riant comme des enfants. Vers la fin du repas, elle parla d'un livre qu'elle avait lus et bien aimé. La nouvelle pris sa main dans les siennes, elle la serrait doucement, ses yeux pétillaient. Elle dit alors qu'elle adorait ce livre, et qu'elle était vraiment très heureuse d'avoir rencontré quelqu'un qui l'apréciait également. Il n'était vraiment pas connus, et elle désepérait de trouver quelqu'un avec qui en parler. Avoir sa main dans celles de la nouvelle la faisait se sentir toute chose. Elle entendait son coeur battre très lentement dans sa poitrine. Le reste du monde était occulté. Elle n'entendait rien d'autre que ce coeur qui battaint lentement, et la voix mélodieuse, cristaline de celle qui la perturbait tant. Elle sentait que ses joues étaient empourprées, ses yeux étaient brouillés, elle ne voyait qu'elle. Puis, quand la nouvelle lâca sa main, elle fut très triste, déspespérée, c'était comme si une partie d'elle se détachait de son âme. Comme si... les ténèbres l'envahissaient. Mais, elle ne pouvait pas l'aimer, c'est impossible. Car même si la nouvelle voulait devenir son amie, jamais elle ne pourrait l'aimer. Elle n'avait vraiment pas l'air d'aimer les femmes. Cet amour était impossible. Il ne pourrait jamais prendre vie. Alors il ne devait pas naître, il devait être détruit dans l'oeuf avant qu'il n'y ait trop de dégats. Ses yeux se firent humide. Une larme coula sur sa joue, puis une deuxième.
-Pardonnes-moi. Je... nous ne pouvons pas être amies. Je suis désolée, tout est de ma faute.
Elle mis son sac sur son épaule, pris son plateau, et s'éloigna lentement de la table, et de cet être si merveilleux qui osait venir et bouleverser sa vie sans lui demander son avis.

L'après-midi fut un paradoxe total. Souffrance et bonheur, joie et désespoire, tristesse et béatitude. Elle n'arrêtait pas de l'observer, de la regarder, l'admirer. Elle soupirait intérieurement chaque fois qu'elle entendait le doux son de sa voix. Et elle soupirait réellement quand elle reprenait ses esprits et qu'elle se sermonait pour ne plus penser à elle. Sauf que c'était impossible, et que ses pensées revenait toujours vers cet ange tomber du ciel pour changer sa vie. Elle était persuadée que c'était un ange, il ne pouvait en être autrement tant elle était parfaite.

Le dernier cours de la journée était l'anglais. Elle était douée en anglais, c'était l'une d ses matières préférées. Mais elle doutait qu'aujourd'hui, elle soit attentive et participe à la leçon. Elle s'installa et se rendis compte qu'il n'y avait qu'une seule place de libre dans la classe pour la nouvelle. Celle à côté de la sienne. L'ange s'approcha donc de la table et s'assit sans jeter un seul regard vers elle et sans prononcer un seul mot. Elle semblait bouder, lui faire la tête. L'abandonner. C'était pire que de pouvoir l'observer de loin discrètement. Elle sentait sa présence juste à coté. Elle entendait sa respiration délicate, son odeur délicieuse investissaient ses narines. Elle se sentait toute chose de cette proximité, son souffle était ératique, même si elle essayait de garder le contrôle de son corps. Le temps s'écoulait lentement, beaucoup trop lentement. Chaque seconde paraissait durer une heure.
-Pourquoi?, demanda la nouvelle.
Cette question la tira de ses pensées. Elle releva la tête, l'être qui bouleversait sa vie n'avait pas relever le regard de son cahier, elle continuait à noter le cours. Mais, en étant attentive, il était aisé de remarquer qu'elle attendait avidement une réponse.
-Pourquoi quoi?, demanda t-elle.
-Pourquoi on ne pourrait pas être amies?
-C'est compliqué, je ne peux pas t'en parler.
-Tu ne peux pas, où tu ne veux pas?, répliqua l'ange.
-Les deux probablement...
-C'est ridicule!, s'emporta t-elle.
Elle avait haussé le ton. Tout le monde avait arrêté de faire du bruit. Le professeur regardait la nouvelle.
-Mademoiselle, sortez de la salle, tout de suite.
Surprise, elle rangea mécaniquement ses affaires et se leva.
-Monsieur, intervint-elle pour protéger son ange comme elle se l'était promis, c'est de ma faute, c'est moi qui l'ai forcée à crier. Ne la punissez pas s'il-vous-plais.
-Très bien, sorter avec elle alors. Aller. Dehors, tout de suite.
Elle prit ses affaires et accompagna la nouvelle. Elle la guida dans la court, et elles s'installèrent sur un banc.
-Tu n'aurais pas du me défendre, commença la nouvelle.
-Si, c'est la vérité, c'était de ma faute. Je n'allais pas te laisser être punie tout de seule alors que sans moi, tu n'aurais pas eu de problème.
-Merci..., répondit-elle doucement, c'est la première fois que quelqu'un est gentil avec moi.
-Vraiment? Pourtant tu es une personne merveilleuse. Tout le monde devrait être gentille avec toi.
-Tu es trop mimi, dit-elle en riant un peu.
-C'est ce que je pense.
-Merci beaucoup. Au fait, tu n'as toujours pas répondus à ma question. Pourquoi ne pouvons-nous pas être amies. Tu semble toi aussi être une personne d'exeption. Il n'y a pas de raison qui contre-indique notre amitié.
-Tu me rejetteras lorsque tu me connaitras un peu mieux...
-C'est quoi cette idiotie farfelue que tu me racontes là? Pourquoi je te rejetterais?
Que faire? Tout lui dire directement? Ou attendre qu'elles deviennent amies? Non, mieux valait tout dire maintenant, comme ça, si elle devait la rejeter, ça sera avant que leur relation ne soit trop importante.
-J'aime les femmes, dit-elle de but en blanc.
La nouvelle semblait stupéfaite, pendant un court instant. Mais elle réagit assez rapidement.
-Et c'est pour ça que tu penses que je ne voudrais pas être ton amie?
-Oui...
-C'est idiot, ça ne changera pas la perseption que j'ai de toi. Tu es quelqu'un de bien, ça ne change pas. Pourquoi as-tu crus que je te rejetterais pour ça?
-Parce que c'est ce qu'a fait le reste de la classe.
-Ils sont crétins. Moi. Je ne t'abandonnerais pas, jamais, je te le jure.
-Et si jamais je tombais amoureuse de toi?
La nouvelle s'approcha d'elle, l'embrassa rapidement sur la joue et murmura:
-Alors ce sera une belle histoire d'amour.
Puis elle se releva en éclatant de rire.
-Aller viens ma belle, on doit aller se faire taper sur les doigts par les surveillants.
Elle éclata de rire à son tour et se leva. Peut-être que, au final, son avenir n'était pas si sombre qu'elle ne le pensait.


Dernière édition par Kanaliou le Sam 1 Fév - 12:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeMer 15 Jan - 23:46

Je connait déjà ce récit et tu sais déjà ce que j'en pense Wink J'aime vraiment beaucoup ce que tu écris Smile
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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeSam 1 Fév - 12:09

Merci Very Happy
Je me demande pourquoi j'ai pas posté le reste d'ailleurs XD
J'avais dis que je postais tout dans l'ordre^^
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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeMer 5 Fév - 10:02

Bonjour kanaliou, je n'ai pas encore commencé ton récit mais la préface est déjà très belle et très bien écrite, c'est très touchant. J'ai hâte de découvrir cette histoire Smile
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Kanaliou

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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeMer 5 Fév - 12:39

merci, ça me fait plaisir Smile
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louloute4451




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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeMar 11 Fév - 14:29

Une belle histoire qui commence bien. J'espère lire la suite bientôt Smile
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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeMar 11 Fév - 17:18

Merci Smile
Sinon, la suite est prête depuis un moment puisque:
J'annonce officiellement que Romance est complètement terminée!

Je vais donc posté son intégralité d'ici peu Wink
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louloute4451




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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitimeLun 17 Fév - 21:11

Ah c'est une bonne nouvelle ça! J'attend avec impatience! Smile
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MessageSujet: Re: Un peu de romance (Original)   Un peu de romance (Original) Icon_minitime

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